Bien-être

Quel est le rôle de la nutrition dans la prévention du syndrome des ovaires polykystiques ?

Quel est le rôle de la nutrition dans la prévention du syndrome des ovaires polykystiques ?

Pour une raison ou une autre, nombreuses sont les femmes qui souffrent des affections génitales comme le syndrome des ovaires polykystiques. Cependant, il existe plusieurs moyens simples et naturels pour éviter d’être atteint par ce mal sans recourir forcément à la médecine. Comment prévenir et réduire les complications liées à ce syndrome ? Voici quelques choix alimentaires qui permettent de gérer cette maladie.

Avoir une alimentation riche en fibres

L’apport en fibres constitue un moyen naturel pour lutter contre les affections des ovaires. Par conséquent, cette disposition confirme le rôle de la nutrition pour réduire les symptômes des voies ovariennes dont souffre la gent féminine. En effet, intégrer plus de fibres dans son alimentation permet de contrôler sa glycémie et diminuer son taux de cholestérol. De façon générale, les fibres sont assez bénéfiques pour le système digestif et contribuent aussi à la satiété. Pour miser sur leur apport nutritionnel, il est recommandé d’en consommer assez, environ 25 g par jour. Les fruits par exemple sont connus pour jouer un rôle non négligeable dans ce sens.

Les petits fruits tels que les poires, les oranges, les figues et kiwis sont les plus indiqués. Il est donc conseillé d’en faire le ravitaillement en quantité suffisante et de les consommer sans modération. Quant aux légumes, les pois, les épinards, la courge et le brocoli, ils sont gorgés de fibres utiles pour prévenir et réduire les complications relatives au syndrome des ovaires polykystiques.

Ces fruits et légumes seuls ne suffisent pas pour aider les femmes victimes de cette affection génitale. Les grains entiers comme l’avoine, le blé entier, l’orge, le riz brun, le sarrasin et le quinoa peuvent compléter l’apport en fibres dans l’organisme. Les légumineuses, les céréales à base de son de blé de même que les noix et les graines fournissent aussi une importante quantité de fibres utiles dans la lutte contre le SOPK.

Consommer des protéines à chaque repas

En dehors des fibres, les protéines sont aussi recommandées aux femmes pour prévenir et réduire le syndrome des ovaires. Le moyen le plus simple pour en avoir assez dans son organisme, est d’en consommer à chaque repas afin de bénéficier de ses bienfaits. Par ailleurs, il ne faut pas choisir n’importe quel aliment qui contient des protéines. Ceux d’origine végétale sont plus indiqués. La raison est qu’ils peuvent apporter à l’organisme plus de fibres et moins de gras saturés contrairement aux autres types d’aliments riches en protéines alimentaires. Ces macromolécules biologiques sont présentes dans les aliments tels que les haricots, les lentilles, les pois, les noix, le tofu, les graines ainsi que la volaille, les viandes maigres, le poisson et les œufs.

Dans la lutte contre le syndrome des ovaires polykystiques, une alimentation riche en gras saturé est à éviter au risque de déclencher une hypertension artérielle et une hypercholestérolémie. Le mieux est de plutôt opter pour des gras insaturés qui sont plus sains. Ils sont contenus dans l’huile d’olive, de canola et les avocats. Par contre les aliments transformés sont complètement à bannir des repas quotidiens. L’autre remède naturel et efficace recommandée aux femmes est de pratiquer une activité physique d’intensité modérée chaque semaine pour éviter l’obésité engendrée par l’excès en cortisol.

Sans recourir aux médicaments, il est alors bel et bien possible d’éviter le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) en privilégiant les alicaments.